Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

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Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


94 kilos d'or saisis au poste d'El Mridj (Tebessa) source L' Expression DZ

Publié par The Algerian Speaker sur 11 Janvier 2015, 15:31pm

Catégories : #TCHIPA (Corruption) - srika et tutti quanti

94 kilos d'or saisis au poste d'El Mridj (Tebessa) source L' Expression DZ

Les éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi dans la journée de jeudi dernier, 95 kg d'or sous forme de lingots et 94.000 euros, au poste de contrôle d'El Mridj, dans la wilaya de Tébessa, apprend-on de source douanière. Impliqué dans cette affaire d'évasion de capitaux, un homme, la quarantaine, originaire de la wilaya de Batna, ainsi qu'une «équipe de la Douane chargée du contrôle», a précisé la même source. Selon celle-ci, l'homme en question, a fait l'objet d'un guet-apens, mis en place par les services de sécurités, qui, agissant sur informations, faisant état du passage du mis en cause, en possession de 95 kg d'or et de la coquette somme de 94.000 euros à bord de son véhicule. Selon un cadre de la Douane de la région, qui a voulu garder l'anonymat, «à raison de 5200 DA le gramme d'or, le montant de la saisie avoisine les 475.000 milliards de centimes». Par ailleurs, et selon une source sécuritaire, le mis en cause avait déjà été amendé de 5 milliards de centimes, suite à un problème avec la Banque d'Algérie, dont le dossier avait été porté par devant le pôle judiciaire de Constantine. Au moment où nous mettons sous presse, les services en charge de l'affaire, après avoir interpellé le mis en cause, pour tentative d'évasion de capitaux en liquide et en métal précieux, poursuivent toujours leurs investigations, pour tenter de mettre à nu l'implication des services de contrôle, de ce poste devenu une véritable passoire pour les transferts de fonds. C'est pour dire que selon notre source, la thèse de la complicité n'est pas à écarter, notamment lorsqu'il s'agit de ce poste, El Mridj plus précisément. En effet, il faut rappeler que ce même poste, réservé au passage de voyageurs, avait, au mois d'août dernier, enregistré la saisie de plus de 248.000 euros et de 9 lingots d'or. Une tentative inscrite à l'actif d'un opérateur économique, originaire de la wilaya de Batna qui avait tenté l'entrée en territoire tunisien, avec en sa possession de l'argent et du métal précieux cité ci-dessus. Aussi ce même poste avait vu l'arrestation d'un homme d'affaires, originaire de la même wilaya, en possession de près de 165 millions d'euros, destinés à l'évasion vers la Tunisie, via des pays occidentaux. Dans ce cas, l'on se pose la question sur la provenance des lingots d'or. Seules les banques algériennes détiennent cette «forme» de ce métal précieux... S'agissant des fonds en devises, l'euro en l'occurrence, selon le même cadre de la Douane de la région, le cours de la monnaie européenne ayant baissé par rapport au dollar sur le marché parallèle, les fossoyeurs de l'économie nationale, innovent en mode opératoire, pour faire sortir les capitaux vers les pays étrangers «la baisse du cours de l'euro, qui est entre 15 et 16.000 DA pour 100 euros, comparativement au billet vert, il est plus rentable de faire sortir des lingots d'or», dira notre interlocuteur. Ainsi et dans tous les cas de figure, les capitaux et l'or algérien sont sujets à une évasion qui ne dit pas son nom; et ce, en dépit de toutes les mesures prises par tous les corps constitués. Il n'en demeure que pas moins que ces mesures sont incapables de freiner cette évasion saignante. Un point qui suscite moult interrogations et supputations, notamment en cette période de crise que traverse l'Algérie, avec la chute libre du prix du baril de pétrole, qui est à son plus bas niveau. Une situation qui a précipité le pays dans un gouffre et dont la fin n'est pas pour demain. Ce qui a contraint les décideurs à tirer la sonnette d'alarme. En effet, la politique d'austérité en est la nette certitude de la crise financière du pays. Une crise, qui en toute vraisemblance, est due aussi aux agissements frauduleux de plusieurs acteurs, structures de contrôle, les investisseurs entre autres les destructeurs de l'économie nationale.

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